BRIGITTE HORION
PRESENTATION
Brigitte HORION
Le paradoxe de l'infiniment grand et de l'infiniment petit dans la philosophie et dans l'art réside dans le fait que ces deux infinis sont reliés entre eux. L'univers infini a pour origine un point infinitésimal qui n'a ni temps ni espace.
Un monde microscopique de particules élémentaires est un univers infini.
L’œuvre de Brigitte Horion, c’est une myriade de mêmes éléments microscopiques qui envahissent sans que pourtant ils se répètent, un espace infini, relativement limité par les dimensions de la toile.
A la suite de rares artistes, comme Hieronymus Bosch ou Roman OpaÅ‚ka, elle s'efforce de décrire l'infini dans sa création.
Arthur Yang, artiste plasticien
L’œuvre de Brigitte Horion est une réflexion sur l’écrit et le secret dont il se dégage de l’ensemble en noir et blanc, une profondeur, un clair obscur, une poésie qui la rapproche des surréalistes, des médiums et de l’écriture automatique.
Pierre François, artiste peintre sétois
Le fond de l’œuvre de Brigitte Horion, celui de ses grands tableaux, évoque pour moi, la lumière diffuse de l’univers primordial, celle du moment où tout a basculé lorsque la
matière naissante libéra la lumière prisonnière, aux premiers instants du monde. Je ne doute pas que son talent soit au service de cet instant, où l’écriture de ce que nous
sommes devenus commençait à s’imprimer dans ce qui deviendra pour nous le ciel. Il y a dans son travail le tumulte de la « recombinaison » d’où est née la matière, le noir du deuil qui se mêle au blanc de la naissance, dans l’incertitude d’une éclosion souveraine. Si vous fixez intensément une de ses toiles vous verrez s’agiter les premiers atomes de l’aube du temps et commencera alors pour vous un lent voyage vers l’essentiel.
Michel Garrabé, Critique
Il s’agit d’une sorte d'écriture abstraite blanc sur noir qui recouvre la surface «all over» de formats carrés. Le geste est toutefois lyrique, malgré sa répétition... Le langage se fait ici muet, silence et s’inscrit donc en creux, voire en négatif, par rapport à la pléthore de paroles, d’images et de couleurs qui caractérisent notre appréhension de la réalité contemporaine. Au demeurant l’écriture semble petit à petit, au fil des tableaux, se dissoudre dans une indétermination graphique qui n’est pas sans rappeler les grouillements visuels, sans repères apparents, d’Henri Michaux.
BTN, Art-Vues 2005
